La « Nation Civique », un cuisant aveu d'échec pour les nationalistes et leurs idéologues !!!
«Une réorientation nécessaire
Un changement de cap s'impose; j'en donne trois raisons parmi d'autres.
D'abord, le projet souverainiste est dans une impasse. Il n'arrive pas à franchir nettement le mur des 50 % de l'appui populaire et à s'assurer une majorité politiquement viable. En fait, il semble depuis quelques années se nourrir davantage des déconvenues de ses opposants (dernier avatar : le scandale des commandites) que de son propre dynamisme. Il s'avère aussi que le projet ne parvient pas à susciter des appuis importants dans la communauté internationale.» (Gérard Bouchard, Le Devoir, 17-18 juin 2006)
***
C'est l'aveu-même de l'échec de la stratégie qu'il a lui-même proposée dans l'après référendum de 1995. « Je vous ai proposé la nation civique comme leitmotiv, disait-il en gros, cela n'a pas fonctionné, alors revenons au sources et faisons comme si de rien n'était ! » La belle affaire ! Il n'y a qu'au Québec où on peut se fourvoyer à ce point envers l'histoire, et revenir avec un cuisant aveu d'échec en prétendant dire le contraire.
Je vous rappelle que c'est ce même fabuleux penseur de la « nation civique québécoise » qui écrivait dans Le Devoir du 24 mars 1999 : « Tous ensemble, jeter les souches au prochain feu de la Saint-Jean ? Pourquoi pas ? Avec l'espoir raisonnable qu'à la longue, il pourrait naître de ces cendres (parmi quelques véritables bleuets ?) une espèce renouvelée, enrichie, comme il arrive parfois. » Or, ce « bleuet » bionique, cette « espèce enrichie» que nous propose l'idéologue Gérard Bouchard, ce « bleuet » « renouvelé » (entendez le premier ministre du Québec d'alors), il a quitté le navire en catastrophe, sous prétexte que ses enfants avaient besoin de lui (!) et, surtout, pour ne pas devoir répondre de son incroyable coup de pied de l'âne asséné au peuple québécois dans ce qui est devenue « L'Affaire Yves Michaud », une tache d'encre totalitaire qui reste à nettoyer dans le Salon du Peuple.
Si le Parlement d'Ottawa a eu son P.-É. Trudeau dans la Crise d'Octobre 1970, convenons alors que le Parlement de Québec a eu son Lucien Bouchard pour commettre sa propre bévue historique envers la justice, la liberté et la démocratie en demandant au Parlement qu'il dirigeait alors d'une main de fer, de réprimander un honnête citoyen pour ses opinions politiques. Fallait le faire !...
La « Nation civique », le peuple « renouvelé », ce Québec new age qui nous a été proposé en modèle idylique par les bonzes d'une petite oligarchie nationaliste bien campée dans sa tour d'ivoire et en mal de sa propre gloire, voyez où il nous a conduit ; dans le plus pathétique chapitre de notre belle histoire. Si vous, les enfants de la société civique (sic), vous avez oublié, moi, le Canadien français, le Métis, je n'oublie pas et n'entends pas oublier...
Russel Bouchard
Un changement de cap s'impose; j'en donne trois raisons parmi d'autres.
D'abord, le projet souverainiste est dans une impasse. Il n'arrive pas à franchir nettement le mur des 50 % de l'appui populaire et à s'assurer une majorité politiquement viable. En fait, il semble depuis quelques années se nourrir davantage des déconvenues de ses opposants (dernier avatar : le scandale des commandites) que de son propre dynamisme. Il s'avère aussi que le projet ne parvient pas à susciter des appuis importants dans la communauté internationale.» (Gérard Bouchard, Le Devoir, 17-18 juin 2006)
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C'est l'aveu-même de l'échec de la stratégie qu'il a lui-même proposée dans l'après référendum de 1995. « Je vous ai proposé la nation civique comme leitmotiv, disait-il en gros, cela n'a pas fonctionné, alors revenons au sources et faisons comme si de rien n'était ! » La belle affaire ! Il n'y a qu'au Québec où on peut se fourvoyer à ce point envers l'histoire, et revenir avec un cuisant aveu d'échec en prétendant dire le contraire.
Je vous rappelle que c'est ce même fabuleux penseur de la « nation civique québécoise » qui écrivait dans Le Devoir du 24 mars 1999 : « Tous ensemble, jeter les souches au prochain feu de la Saint-Jean ? Pourquoi pas ? Avec l'espoir raisonnable qu'à la longue, il pourrait naître de ces cendres (parmi quelques véritables bleuets ?) une espèce renouvelée, enrichie, comme il arrive parfois. » Or, ce « bleuet » bionique, cette « espèce enrichie» que nous propose l'idéologue Gérard Bouchard, ce « bleuet » « renouvelé » (entendez le premier ministre du Québec d'alors), il a quitté le navire en catastrophe, sous prétexte que ses enfants avaient besoin de lui (!) et, surtout, pour ne pas devoir répondre de son incroyable coup de pied de l'âne asséné au peuple québécois dans ce qui est devenue « L'Affaire Yves Michaud », une tache d'encre totalitaire qui reste à nettoyer dans le Salon du Peuple.
Si le Parlement d'Ottawa a eu son P.-É. Trudeau dans la Crise d'Octobre 1970, convenons alors que le Parlement de Québec a eu son Lucien Bouchard pour commettre sa propre bévue historique envers la justice, la liberté et la démocratie en demandant au Parlement qu'il dirigeait alors d'une main de fer, de réprimander un honnête citoyen pour ses opinions politiques. Fallait le faire !...
La « Nation civique », le peuple « renouvelé », ce Québec new age qui nous a été proposé en modèle idylique par les bonzes d'une petite oligarchie nationaliste bien campée dans sa tour d'ivoire et en mal de sa propre gloire, voyez où il nous a conduit ; dans le plus pathétique chapitre de notre belle histoire. Si vous, les enfants de la société civique (sic), vous avez oublié, moi, le Canadien français, le Métis, je n'oublie pas et n'entends pas oublier...
Russel Bouchard
1 Comments:
dit :
Voilà un commentaire fort à propos M.Bouchard. Moi non plus je n'ai pas l'intention d'oublier...
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