COVID-19, le virus qui rend fou
Décidément, plus je lis le Journal de Montreal plus je me pose des questions sur ses intérêts et ses pertinences. Il y a trois jours, je vantais quelques bonnes chroniques qui sortaient de l’ordinaire en ce temps de crise. Mais avec ce que j’ai lu hier et ce matin dans ce même journal, je me dis que le numéro du dernier vendredi était sans doute son bon numéro de l’année ?! J’espère seulement qu’il soit dans une mauvaise passe, à cause de l’été, de Montréal qui s’effondre, du manque d’air dans les poumons de ses chroniqueurs manifestement affectés par le port prolongé du masque.
Ce matin, j’essaie de comprendre ce qu’a voulu nous enseigner Martineau avec « Les géants et les bozos » et j’ai un gros trou noir ! D’une part, le chroniqueur est maladivement et inconditionnellement pour le port du masque. Il a tellement la chienne du virus quand il en voit un sans son masque, qu’il perd son bon sens et n’a plus que des épithètes pour arguments.
La peur rend fou, ça c’est sûr, car elle empêche de nuancer et de relativiser ce qui, en temps normal, doit se faire sans qu’on y pense. Ce matin, dis-je bien, sans doute a-il oublié d’enlever son masque pour la nuit et qu’il a manqué d’oxygène, Martineau ouvre la machine avec le cas du joueur de football multimillionnaire et médecin de profession, Laurent Duvernay-Tardif, qu’il fustige à l’emporte-pièce simplement parce que ce gentil géant a pris la décision de ne pas faire sa saison parce qu’il refuse de mettre un masque. Jusqu’ici, tout devrait aller bien. Mais voilà que Martineau a décidé, pour cette fois-ci, que refuser de faire sa saison sans masque pour ne pas prendre la mauvaise chance de contaminer ses coéquipiers est aussi « débile »selon lui que d’y aller en trahissant ses droits et convictions.
Quand vous aurez compris la logique du message que Martineau a voulu nous adresser, vous viendrez me l’expliquer ! Y’ es-tu pour ou contre le masque ? Pour ou contre un État de droit ? Pour ou contre la liberté de choix ? Pour ou contre le droit de contester proprement ce que l’on croit injuste et d’en payer le prix cher, comme dit vouloir accepter Laurent Duvetnay-Tardif ? Moi, en ce qui me concerne, je trouve ça plus que raisonnable, car ce professionnel du sport et de la santé sait mieux que vous et moi ce qui est bon pour lui et les autres, et sera conséquemment le seul à réellement souffrir de sa décision. Où est le problème ? S’il y en a un, il se trouve tout bêtement dans l’acharnement maladif d’un chroniqueur qui a perdu la boule sur la question du masque et qui n’a plus que sa propension moralisatrice à vouloir nous faire la leçon...
Akakia
0 Comments:
Publier un commentaire
<< Home