jeudi, octobre 05, 2017

Les Morloks et les Élois


Les Élois entrant dans la caverne où les reçoivent les Morloks (au centre) pour les manger. Photo tirée du film de George Pal, 1960.

Il arrive, parfois, qu’on doit dire et écrire ce que les gens en général n’aiment pas entendre. C’est le prix de la vérité et pardonnez-moi ce matin d’assombrir votre beau ciel bleu d’insouciance. Vous croyez que la lutte pour la préservation de NOS droits et libertés est terminée avec ce bien petit livre rempli de petites vérités que j’ai mis à votre disposition ? Erreur ! Grossière erreur !! 

Les politiciens, les faux sauveurs de peuple, les scientifiques qui trafiquent leurs vérités en demi-vérités au prix de leurs notoriété et de leurs subventions, les sociétés de bien-pensants et les banquiers de la mondialisation, ces poisons de la société humaine, sentent qu’ils ont perdu le contrôle sur les masses et ils vont tout faire pour nous contraindre à la plus totale soumission. 

Ce qui s’est passé à Montréal, en 1989, à Columbine, à Nice, en Australie, à Paris, ailleurs dans le monde et à Las Vegas cette semaine. Tous ces événements malheureux contre lesquels nous ne pouvons strictement rien, ne sont que les symptômes d’un monde qui s’écroule. Et l’historienne que je suis, qui observe et qui analyse cette scène depuis 45 ans, sait fort bien que cela ne s’arrêtera pas là.

Ces gens qui nous trompent sans cesse et nous dominent sentent la soupe chaude et vont tout faire pour nous contraindre à la plus totale des soumissions. Depuis le début de la semaine, le ministre de la Justice du Canada, Ralph Goodale, s’applique à passer le bill C-42 sur le commerce des armes à feu aux mains des honnêtes citoyens (Ce qui ne l’empêche pas de vendre des chars d’assaut à l’Arabie Saoudite). Et ce n’est qu’une première loi écrite dans le menu législatif de la présente session parlementaire. D’autres projets du même type, encore plus contraignants, sont à l’ordre du jour. Et l’idée finale vise à récupérer après coup toutes ces armes à feu.

Vous vous rappelez du roman « La machine à explorer le temps », de H. G. Wells. Dans ce monde du futur qu’il finit par explorer, il y avait le peuple des MORLOKS, et le peuple des ELOIS. Les premiers étaient en haut de la chaîne alimentaire, et les seconds étaient entretenus par les premiers pour être mangés. Je vous laisse le soin de deviner à quel peuple nous appartenons et de savoir comment tout cela s’est terminé.

La FIN de l’histoire d’ici la fin de ce siècle...

Akakia