Dans la foulée de Voltaire, « écrasons l'infame » !
« Nous osons croire, à l’honneur du siècle où nous vivons, qu’il n’y a point dans toute l’Europe un seul homme éclairé qui ne regarde la tolérance comme un droit de justice, un devoir prescrit par l’humanité, la conscience, la religion ; une loi nécessaire à la paix et à la prospérité des États. » Cf. «Avertissement des éditeurs de Kehl, au Traité sur la Tolérance, de Voltaire, 1763, vol. 38, p. 119.
« Écrasons l'infâme », ce cri du coeur de Voltaire contre l'intolérance sous toutes ses formes, a été lancé en 1759, dans le délire meurtrier de la Guerre de Sept Ans et de l'affaire Calas (1762, un négociant calviniste de Toulouse, accusé injustement du meurtre de son fils qui s'était manifestement suicidé ; l'homme fut roué et étranglé par la justice d'alors simplement pour ses croyances religieuses). À l'époque, Voltaire guerroyait contre le « despotisme de l'esprit » et la « rage de dominer », et il s'en prenait à l'intolérance qui passait par la monarchie de droit divin, la supersticion et le fanatisme religieux, autant protestant que chrétien. Comprenons, avec les derniers événements, que le monde n'a pas encore été soulagé de cette disfonction de l'humanité. C'était l'horrible époque de «Candide», le roman des romans, à mon avis l'oeuvre la plus achevée du Patriarche de Ferney. Un petit bouquin de rien du tout, que G.W Bush et consorts devraient lire et s'appliquer à comprendre, ce qui permettrait peut-être au galant, à sa blonde et à ses chats de respirer un peu...
Akakia
« Écrasons l'infâme », ce cri du coeur de Voltaire contre l'intolérance sous toutes ses formes, a été lancé en 1759, dans le délire meurtrier de la Guerre de Sept Ans et de l'affaire Calas (1762, un négociant calviniste de Toulouse, accusé injustement du meurtre de son fils qui s'était manifestement suicidé ; l'homme fut roué et étranglé par la justice d'alors simplement pour ses croyances religieuses). À l'époque, Voltaire guerroyait contre le « despotisme de l'esprit » et la « rage de dominer », et il s'en prenait à l'intolérance qui passait par la monarchie de droit divin, la supersticion et le fanatisme religieux, autant protestant que chrétien. Comprenons, avec les derniers événements, que le monde n'a pas encore été soulagé de cette disfonction de l'humanité. C'était l'horrible époque de «Candide», le roman des romans, à mon avis l'oeuvre la plus achevée du Patriarche de Ferney. Un petit bouquin de rien du tout, que G.W Bush et consorts devraient lire et s'appliquer à comprendre, ce qui permettrait peut-être au galant, à sa blonde et à ses chats de respirer un peu...
Akakia
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