Autochtonie québécoise : le mensonge systémique (prise 2)
Cliché du dixième épisode de la série « Scoop », de l’auteur et chroniqueur sportif Réjean Tremblay, 1992. |
AUTOCHTONIE : LE MENSONGE SYSTÉMIQUE (prise 2)
La présence des Mohawks à Montréal « terre non concédée » (sic et re-sic). A défaut de racisme systémique à se mettre sous la dent, voilà que la ratatouille affairiste gravitant autour du club de hockey « Canadien », et qui n’en finit plus de tirer sur les mamelles de ce système dégénéré dont ils sont les principaux bénéficiaires ; voilà donc que tout ce beau monde de profiteurs se mettent ensemble pour bricoler avec de la broche à foin rouillée l’histoire de l’autochtonie québécoise à leur façon, et de lui faire dire ce qu’elle ne saurait jamais prouver, afin d’en tirer un maximum de profit. Du bonbon pour tous les wokes de ce monde en délire qui n’ont jamais été foutus de lire un livre d’histoire de la première à la dernière page.
Ce jeu d’initiés, entre hommes d’affaires, politiciens et chefs indiens ne date pas d’aujourd’hui. Il est aussi vieux que la présence Européenne en Amérique. A l’exception, que ce ne sont plus des miroirs et des colliers de porcelaine qu’on leur donne, mais des chèques milliardaire$$$, comme ce fut le cas dans l’affaire des négociations de la baie James sous Bourassa et Landry. A ce titre, mon bon ami Réjean Tremblay, chroniqueur sportif aguerri, me rappelait ce matin ce 12ieme épisode de la formidable série « Scoop » dont il est l’auteur, émission dans laquelle l’affairiste Emile Rousseau, propriétaire fictif du grand quotidien l'Express et de Rousseau Corp. donne de main à main un chèque plantureux à un chef Amérindien du Nord...pour nouer une alliance commerciale avec lui. C’était en 1992, donc précurseur et annonciateur de ce délire qui s’incruste aujourd’hui avec l’affaire des terres autochtones non concédées.
Pour parodier Menaud, le maître draveur de Félix-Antoine Savard qui n’en revenait pas de voir ses voisins vendre leurs montagnes aux développeurs pour être engagés comme gardiens, bien vrai qu’au Québec, « Rien n’a changé… rien n’a changé ! » « Autour de nous des étrangers sont venus qu’il nous plait d’appeler les barbares ! Ils ont pris presque tout le pouvoir ! ils ont acquis presque tout l’argent ; mais au pays du Québec… rien…, n’a… changé… ». A une exception près, que cette fois-ci ceux qui en profitent et qui vendent leurs droits d’aînesse sur la terre de tous dont ils se réclament en exclusivité s’empoisonnent l’esprit avec des titres de propriété surfaits. Car jusqu’à ce jour, personne ne le dit, mais aucun peuple autochtone, Indien et Metis du Québec, n’a pu obtenir la reconnaissance du titre constitutionnel « aborigène », le titre qui reconnaît la propriété ancestrale de la terre.
Akakia
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