Le crime de liberté
Mme Roland montant à l’échafaud, 8 novembre 1793. |
LE CRIME DE LIBERTÉ
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! La liberté ! Elle est pour ces âmes fières qui méprisent la mort et savent à propos la donner. » Phrase célèbre prononcée par Mme Roland en montant sur l’échafaud, le 8 novembre 1793.
« Ta liberté finit où la mienne commence » ! On l’a entendue souvent celle-là de la bouche de tout un chacun, gouvernements d’abord, pour justifier ce qui m’apparaît de plus en plus un abus institutionnalisé contre nos droits et nos habitudes de liberté. Pour nous sauver de la peste, faut-il tout accepter ? On n’a plus la liberté d’aller s’acheter une paire de chaussettes au magasin, mais on a la liberté de vendre de l’alcool, du pot et des gratteux, ces biens si essentiels quand on est l’Etat ; et on a la liberté d’aller trouver son chum au Pérou quand on est un député au pouvoir alors que tous les autres voyageurs sont fustigés par ce même État ! Le gouvernement a tous les droits, y compris celui de redéfinir les concepts et de trahir la valeur et la signification des mots.
L’agression à laquelle nous sommes présentement collectivement et individuellement confrontés, a ouvert une porte inédite depuis les révolutions du XVIIIe siècle. Et sans doute la plus grande nouveauté dans les événements qui nous percutent depuis un an, c’est... LA REDÉFINITION DU CONCEPT DE LA LIBERTÉ ! Et j’appuie sur ces mots avec un gros crayon rouge !!! On est en train de nous faire avaler l’idée vicieuse que la Liberté, ce n’est plus d’être libre mais totalement soumis à la notion de groupe telle que définie maintenant par nos gouvernements, et que, pour être libre il faut être prêt à ne plus avoir de liberté ! Vous êtes prêts à avaler ça, vous autres ?! Eh bien pas moi !
Akakia
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