L’affaire du Capitole, Justin sort de sa cachette : Le coup de pied de l’âne
LE COUP DE PIED DE L’ÂNE
Trump a « incité » les émeutiers, dit « Trudeau ». Comme dans la fable du lion et de l’âne !
Pendant quatre ans, Trump a insulté Trudeau. Il lui a craché dessus et l’a humilié. Ce faisant, même si nous n’aimons pas ce chef veule dont nous avons hérité par les défauts de notre système électoral dévoyé, les Canadiens se sont sentis collectivement humiliés par ce voisin mal dégrossi qui aura su défier contre nous toutes les règles du savoir vivre. Ce jour-là, après qu’on l’eut reçu en empereur à notre table et qu’il eut craché dans la soupe que nous lui avions servi avec le plus grand décorum qui soit, nous aurions tous voulu voir Trudeau lui faire un bras d’honneur, défendre notre vertu offensée, rien que pour lui dire que nous n’apprécions pas, que malgré sa toute puissance nous restons debout quoi qu’il advienne à notre encontre.
Pendant quatre ans, Il a donc fallu avaler ces crachats sans que notre chef, si désarmé moralement soit-il, ait montré le moindre signe de dignité et de courage en notre nom. Personnellement, j’en fus profondément humiliée ! J’aurais alors aimé que notre chef défende notre honneur avec courage à défaut de force, même si cela nous aurait occasionné de subir davantage les foudres de ce faux dieu de l’Olympe. Et ce ne fut pas le cas. Personnellement, je n’ai jamais digéré l’écrasement de celui qui nous représentait face à cet homme. La blessure est toujours là, non lavée, pullulante dans mon cœur, car je suis et serai toujours de ceux et celles qui préfèrent mourir au combat que de mourir souillé dans l’humiliation.
Et aujourd’hui, après avoir courbé le dos à chaque insulte de Trump. Alors qu’il ne représente plus la moindre menace pour lui et que le vieux lion est mourant, voilà que notre Justin national, pusillanime parmi les plus pleutres de la planète, sort de sa cachette dans laquelle il se terre depuis un an, pour le ruer d’un coup de sabot. « Quand voyant l’Ane même à son antre accourir : « Ah ! C’est trop, lui dit [le lion]; je voulais bien mourir, Mais c’est mourir deux fois que souffrir tes atteintes ».
Akakia
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