Coronavirus : À quelque chose malheur est bon...
Si on avait oublié ce qu’est une société, si nos dirigeants l’avaient mis de côté eux aussi pour répondre d’abord aux besoins des possédants, aujourd’hui on commence à comprendre, par la force des événements, ce qu’est une société. Du plus haut niveau social qui trône sur des centaines de milliards de $$$$, au plus modeste qui couche dans la rue en se demandant s’il y survivra jusqu’au petit matin, l’actualité criante de ces derniers jours en apporte la preuve mortifère : nous sommes tous interdépendants et chacun joue un rôle conséquent, vital même. Impossible d’en sortir.
Hier, dans le réputé journal Le Monde, le très à gauche Jean-Luc Mélenchon, a tenté de tirer profit de la crise du coronavirus pour fustiger le président Macron et tous ces suppôts du néolibéralisme (sic) ! Un vautour au-dessus des cadavres pour tirer tout ce qu’il en peut ne pourrait faire mieux ! Et il n’y a pas été de main morte le trublion en parlant d’un « signal de la déroute totale » de tout ce que ce système incarne. « C’est un grand moment de notre histoire », écrit-il la bave à la bouche . « On ne sait pas ce qui suivra, quelle va être la mortalité que va déclencher cette épidémie, mais en tout cas, on connaît déjà un mort, c’est le système libéral. » (Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise). La fin du monde à l’entendre !
Je n’aime pas Mélenchon et je ne suis pas de gauche. Je dois dire par contre qu’il n’a pas faux partout pour autant et, qu’à un certain niveau il y a même du vrai dans ce qu’il dit. Son problème, c’est qu’il profite de cette confusion des genres et de la peur installée pour détourner l’attention médiatique au profit de l’idéologie qu’il défend. C’est un peu comme Xi Jinping, qui s’en vient nous sermonner en disant que son système a vaincu le virus grâce à la dictature dont il est le maître absolu et que, si nous sommes mal pris aujourd’hui, c’est à cause de la démocratie. Quand même ! Son pays a créé le mortel virus dans des circonstances pour le moins ténébreuses. Là où le mal a pris naissance, le peuple chinois vit dans des conditions sanitaires qui relèvent du Moyen-Age. Cela fait, ce gros salopard a menti effrontément à la face de son peuple et du monde pendant des semaines sur tout ce qui concerne la maladie et sa propagation. Bref, il nous a refilé ses morpions mortels et voila qu’il vient nous dire que c’est de notre faute si nous nous grattons !
Au-delà de tous ces discours détournés pour des fins idéologiques. Au-delà de cette récupération politique honteuse et de la pagaille que tout cela crée, une chose demeure certaine cependant : qu’on soit de gauche ou de droite, qu’on soit de l’école de Soros ou de la simplicité volontaire, la nature est en train de faire le travail que notre société planétaire n’a pas été en mesure de faire pour une raison et pour une autre. Ce n’est pas une menace de le prétendre, car la nature n’a pas d’état d’âme. C’est un état de fait. Soit on change dans nos fondements, soit nous en payons le prix. C’est l’un ou c’est l’autre.
Voyons les choses autrement. Le coronavirus, comme son nom l’indique, est un virus créé dans une société donnée. Il crée une épidémie, et les épidémies sont crées par le système, quel qu’il soit, suite à des décisions politiques non seulement nationales mais mondiales. Il apporte la preuve brutale que la mondialisation, comme elle est pratiquée, est malsaine. Elle n’a pas rempli ses promesses et doit être repensée de fond en comble. Rappelez-vous seulement de la Revolution française. Une année plus froide qui crée une famine qui pousse les femmes à bout de patience jusqu’à Versailles pour réveiller son roi et sa reine, et puis tout déboule. Les trente années qui ont suivi voire même le siècle en aura été un de plus grandes souffrances pour la France. Et je crois que nous y sommes presque...
Akakia
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