Chicoutimi, la Belle des belles, un nom mythique qui attend sa délivrance...
Si l'Amérique du Nord a un fleuve, c'est bien le Saint-Laurent, celui que les Indiens avaient baptisé la « GRANDE RIVIÈRE DE CANADA » et où vivaient les Canadiens.
Si le Québec a un Royaume, c'est bien celui du « SAGUENAY », la « rivière la plus profonde de l'univers » qui en lave les flancs et qui l'abreuve par l'amont. Le fjord que Jacques Cartier a entrevu pour la première fois, le 1er septembre 1535, avec ses grands yeux blancs égarés.
Et si le Saguenay a un centre, c'est bien « CHICOUTIMI », la Belle des belles que des incultes ont méprisé en envasant son nom dans celui de la rivière. Un nom qui ne veut plus rien dire quand on vient au monde dans cette intimité et qu'on y fait fleurir ses enfants. Un nom par où passent l'histoire et la fierté de tout un peuple. Un nom que nous n'avons pas le droit de laisser tomber pour quelque velléité que ce soit. Un nom par où passera notre propre survie en tant que peuple né de la rencontre des eaux et des continents...
AKAKIA
Le Bassin de Chicoutimi, à l'heure d'écrire ces lignes. C'est là, en 1661, où le nom fait naître l'histoire, où l'histoire prend tout son sens, où la région prend sa source. De fait, c'est sur ce site sacré, lavé par le mariage des rivières Saguenay et Kinogamingue (qui deviendra rivière et ville de Chicoutimi) qui s'y rencontrent, que les premiers Métis sont tombés d'un premier lit euro-canadien. C'est du reste là, sur ce site où l'occupation humaine remonte à plus de 5000 ans, que les fondateurs ont fait leurs marques, ont construit chapelles, églises, usines et maisons ; là où un Peuple est né, en 1672.
Photo souvenir. La rue Racine, dans les années 1940. Rien n'était plus beau, plus authentique, plus suave et plus doux que cette rue. Le nom seul de la ville, Chicoutimi, évoquait à lui seul l'authenticité de ce peuple fier de son histoire et de ses racines. Les maisons y étaient cossues et coquettes, les magasins très modernes, et les gens aussi ingénieux et laborieux, qu'avenants. C'était le bon temps que la modernité n'a pas arrangé, hélas... à commencer par le mépris du nom de la ville, trucidé par des élus et des fonctionnaires à la vue courte. Il faudra bien, un jour, que les plus dégourdis d'entre nous, aient le courage et l'intelligence de corriger cette erreur débilitante...
Akakia
Coup de coeur très personnel, pour un séjour bucolique et confortable :
Pris sur le vif, au coeur de la ville historique où le Saguenay est venu au monde, l'Auberge Racine, aménagée dans l'une des plus belles maisons historiques de la Reine du Nord. Le visiteur y est au centre de toute l'activité citadine et culturelle. Un gîte chaleureux, où les propriétaires n'ont rien ménagé pour dorloter leur clientèle. Les chambres sont confortables, les repas bien servis, la grand' galerie donne directement sur la rue la plus passante de la région. On peut toujours réserver une chambre ou un place dans l'autobus de la maison, pour faire la tournée jusqu'aux baleines de Tadoussac, en téléphonant au 418-543-1919.
Photos et textes, Russel-A. Bouchard
Si le Québec a un Royaume, c'est bien celui du « SAGUENAY », la « rivière la plus profonde de l'univers » qui en lave les flancs et qui l'abreuve par l'amont. Le fjord que Jacques Cartier a entrevu pour la première fois, le 1er septembre 1535, avec ses grands yeux blancs égarés.
Et si le Saguenay a un centre, c'est bien « CHICOUTIMI », la Belle des belles que des incultes ont méprisé en envasant son nom dans celui de la rivière. Un nom qui ne veut plus rien dire quand on vient au monde dans cette intimité et qu'on y fait fleurir ses enfants. Un nom par où passent l'histoire et la fierté de tout un peuple. Un nom que nous n'avons pas le droit de laisser tomber pour quelque velléité que ce soit. Un nom par où passera notre propre survie en tant que peuple né de la rencontre des eaux et des continents...
AKAKIA
Le Bassin de Chicoutimi, à l'heure d'écrire ces lignes. C'est là, en 1661, où le nom fait naître l'histoire, où l'histoire prend tout son sens, où la région prend sa source. De fait, c'est sur ce site sacré, lavé par le mariage des rivières Saguenay et Kinogamingue (qui deviendra rivière et ville de Chicoutimi) qui s'y rencontrent, que les premiers Métis sont tombés d'un premier lit euro-canadien. C'est du reste là, sur ce site où l'occupation humaine remonte à plus de 5000 ans, que les fondateurs ont fait leurs marques, ont construit chapelles, églises, usines et maisons ; là où un Peuple est né, en 1672.
Photo souvenir. La rue Racine, dans les années 1940. Rien n'était plus beau, plus authentique, plus suave et plus doux que cette rue. Le nom seul de la ville, Chicoutimi, évoquait à lui seul l'authenticité de ce peuple fier de son histoire et de ses racines. Les maisons y étaient cossues et coquettes, les magasins très modernes, et les gens aussi ingénieux et laborieux, qu'avenants. C'était le bon temps que la modernité n'a pas arrangé, hélas... à commencer par le mépris du nom de la ville, trucidé par des élus et des fonctionnaires à la vue courte. Il faudra bien, un jour, que les plus dégourdis d'entre nous, aient le courage et l'intelligence de corriger cette erreur débilitante...
Akakia
Coup de coeur très personnel, pour un séjour bucolique et confortable :
Pris sur le vif, au coeur de la ville historique où le Saguenay est venu au monde, l'Auberge Racine, aménagée dans l'une des plus belles maisons historiques de la Reine du Nord. Le visiteur y est au centre de toute l'activité citadine et culturelle. Un gîte chaleureux, où les propriétaires n'ont rien ménagé pour dorloter leur clientèle. Les chambres sont confortables, les repas bien servis, la grand' galerie donne directement sur la rue la plus passante de la région. On peut toujours réserver une chambre ou un place dans l'autobus de la maison, pour faire la tournée jusqu'aux baleines de Tadoussac, en téléphonant au 418-543-1919.
Photos et textes, Russel-A. Bouchard
1 Comments:
dit :
Bonjour
« Si le Québec a un Royaume, c'est bien celui du « SAGUENAY... »
Définition de royaume:
« Etat gouverné par un roi.»
Je pense que vous êtes déjà un état ou un pays en attente d'une possible république nationale.
Il faut que vos élites actuelles s'interrogent sérieusement - ce
ne sont pas des rois mais des représentants de la nation -. Elles bloquent votre avenir.
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