Mort à l’Élysée en train de faire ses devoirs, pour le plus grand bien de la République
France, 16 février 1899, l’affaire Dreyfus retient l’attention de tous les médias. Les scandales se succèdent dans le délire et l’ironie. Félix Faure, président de la Troisième république, vient de rendre l’âme dans son appartement de l’Élysée dans un contexte assez particulier, en galante compagnie. Il était un homme à femme, dit-on, et n’en manquait pas une pour se laisser aller le cœur à fond de train ! On le disait bel homme. Mal lui en prit ! Il a alors 58 ans, mais il aura dèjà eu le temps de donner à la politique le meilleur de lui-même, et aux femmes le dernier effort de sa courte existence.
L’anecdote est savoureuse ! Arrivé en catastrophe pour le confesser et lui donner les derniers sacrements, le prêtre demande au concierge alors présent : « Le président a-t-il toujours sa connaissance ? » — Non, lui répond le concierge, « elle est sortie par l’escalier » !
La rumeur publique murmure alors un nom : Cécile Sorel, actrice célèbre. Mais on apprend finalement que la compagne de ses derniers instants palpitants, est plutôt une semi-mondaine bien connue pour le cunilingus, ce qui lui valut alors d’être surnommée la « Pompe funèbre » ! Et Georges Clémenceau, qui n’en perdait jamais une pour rigoler au dépend de ses collègues, de rétorquer : « Il voulait être César, il ne fut que Pompée » !
Akakia
1 Comments:
dit :
Pauvre homme......
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