samedi, mai 09, 2020

Perte de mémoire ou sénilité précoce ?!

Joseph Facal, ex-ministre au Conseil du trésor du Québec et sous-chef des « Lucides », et Lucien Bouchard, le chef de la gagne !

Dans sa chronique de ce matin Joseph Facal, pose la question sur l’origine de la désintégration du système de santé au Québec et fait la liste des responsables. Enfin, disons plutôt qu’il fait sa liste à lui : Jean Charest, Philippe Couillard, Marguerite Blais, Gaetan Barrette. Bien vrai que ces Libéraux en ont lourd sur la conscience dans cette histoire. Mais comme sa liste s’arrête juste au seuil de la porte de l’époque où le PQ en menait large au pouvoir, je vois que M. Facal, est en perte de mémoire. Pratique le monsieur !

Je vois qu’il a déjà oublié l’époque où il était ministre au Conseil du Trésor, et qu’il était en tête des officiers sur la ligne de feu quand lui et son parti, au pouvoir sous Lucien Bouchard, ont tiré sur la « plug » du système de Santé, qu’ils ont fermé les hôpitaux psychiatriques, réduits les services dans les CHSLD, mis à la porte des milliers de médecins expérimentés en leur donnant des primes de séparation plantureuses, fait de même avec des milliers d’infirmières, contingenté les accès à la profession de la santé dans les universités, mis la hache dans tout le réseau.

Vous vous rappelez du manifeste des « lucides » lancé par Lucien Bouchard, en octobre 2005, et quelques autres. Dans ce manifeste, ces gens criaient pour accentuer l’austérité gouvernementale. Dans leur liste de recommandations, plein de choses, mais strictement rien pour améliorer ou même conserver les acquis dans le système de santé. Et vous savez quoi ? M. Facal était l’un des principaux signataires du manifeste des « Lucides » qui ont ouvert le derby de démolition dans notre système de santé. Il était même plus que ça, car sa signature est la deuxième et apparaît tout de suite après celle de Lucien Bouchard, le grand chef des « Lucides ». Facal était son lieutenant. Dans de telles circonstances, il aurait pu au moins se la fermer.

Quand on habite une maison de verre, on évite de se montrer tout nu et de se la pogner devant tout le monde !

Akakia