La solution finale comme meilleurs voeux !
LA SOLUTION FINALE COMME MEILLEURS VOEUX !
Encore un peu de patience, nous y sommes presque arrivés. Et ici, je ne parle pas de la fin de la pandémie, mais de la solution miracle que nos médias sont en train de nous annoncer pour célébrer la nouvelle année 2021. En effet, selon ce qui ressort d'une toute dernière chronique signée Jérémy Bernier (in le Journal de Montréal et TVA) et je cite : « Le Québec pourrait éventuellement devoir faire des choix déchirants sur le traitement des malades dans les unités de soins intensifs si la situation continue d’empirer dans les hôpitaux. »
Et prenez bien le temps de lire la suite mot à mot, car c'est de nous tous, au Québec, dont il est question, et surtout de vous et de moi, septuagénaires, obèses, déficients mentaux, estropiés de la hanche, cancéreux, etc... :
Citation : « Ainsi, des patients qui étaient déjà aux soins intensifs, mais dont « l’état n’évolue pas favorablement », pourraient devoir céder leur lit, explique le Dr Mathieu Simon, chef des soins intensifs à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec (IUCPQ). Toutefois, le médecin estime que l’exercice a été conçu pour être le moins discriminatoire possible. Il se peut même qu’une décision soit basée sur un tirage au sort, si on ne peut trancher entre deux personnes. « Quelqu’un qui a un handicap sévère, mais qui a une qualité de vie adéquate et qui a encore beaucoup d’expériences à vivre sera considéré au même titre qu’une personne sans handicap s’ils ont la même chance de survivre », indique-t-il. Malheureusement, les individus présentant des comorbidités importantes qui pourraient affecter leur survie à court ou moyen terme et les personnes âgées auront inévitablement moins de chance d’être sélectionnés. Chaque hôpital aura donc une équipe composée d’un intensiviste ou d’un urgentologue, d’un médecin de l’établissement et d’un « non-médecin » ayant de l’expérience en éthique. Ce sont eux qui prendront les décisions déchirantes. Et ils sont déjà à s’entraîner sur des cas fictifs. » Fin de la citation.
En d'autres mots, notre système de soin de santé, celui que nous avons contribué à construire collectivement pendant cinquante ans a été tellement mis à mal par les mauvaises décisions de nos gouvernements qui se sont succédé depuis les années 1970, qu'il en est pratiquement rendu à devoir tirer à la courte-paille pour savoir qui de nous sera abandonné à une mort certaine, dans ses vômissures et ses excréments avec, pour seule alternative le choix de faire abréger ses souffrances par un médecin sous le couvert de l'État et à l'abri de la Justice. Le principe de l'universalité des soins, du droit des chances pour tous, de l'égalité pour tous selon l'âge, le sexe, la condition physique et mentale protégé dans notre Constitution n'aura plus préséance. Et une équipe « ayant de l'expérience éthique » (lisez bien la crosse, car c'est écrit entre guillemets !) aura à décider qui aura le droit de vivre ou pas.
Si vous n'êtes pas horrifié à la lecture de cet article publié dans tous les médias du Québec aujourd'hui, en ce dernier jour de cette année 2020, c'est que vous n'avez pas bien compris que ce que le gouvernement nous dit d'accepter, dès lors, c'est le principe de la solution finale et de l'arbitraire. On se croyait à l'abri d'une telle éventualité après avoir fait deux guerres mondiales pour l'éviter, et nous y sommes arrivés malgré tous ces millions de morts sacrifiés pour la Liberté, la Justice et la Fraternité. Rendue là, on est en droit de se demander que vaut réellement l'espèce humaine dans son ensemble, « cette bête cruelle » pour laquelle Irène Weiss, une rescapée du camp d' Auschwitz dit aujourd'hui « n'avoir plus de respect »...
Lisez cette chronique ahurissante qui pave la une de tous les médias de ce jour au pays, et dites-moi que vous n'êtes pas horrifié(e), dites-moi que vous êtes consentants (tes)...
Akakia